mardi, septembre 12

Sur mes lèvres

Présente on ne pense pas a elle
Absente l’obsession est réelle
Une présence anodine
Une absence à donner mauvaise mine
***
Sans aucun tact elle s’invite
On la conquiert sans mérite
***
Rapidement on s’en lasse
Dès qu’on peut on l’embrasse
***
On la paye à chaque fois
On la tue sans émoi
***
Elle s’en prend aux petits
Une fois grands ils la renient
Que d’imbéciles
Sa trace est indélébile
***
La première fut une découverte
La deuxième une alerte
La troisième une perte
***
Plaisir de toutes les fêtes
Nous réduit en miettes
Telle est l’histoire de la cigarette

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pal mal ton texte...je viens juste de voir que tu as rallumé la flamme après tous ces mois de silence!